Stade Toulousain, la déclaration de guerre !

Le Stade Toulousain a frappé un joli coup, dimanche, en clôture
de la 20^e journée. Malgré une équipe fortement remaniée,
les Rouge et Noir ont un peu plus enfoncé le Stade Français en
l’emportant 27-21. De quoi leur permettre de conforter leur place
de leader avec cinq points d’avance sur Bordeaux-Bègles et sept sur
Toulon.

Les prochaines semaines s’annoncent néanmoins brûlantes pour
Toulouse. Conséquence d’un calendrier dantesque avec un déplacement
à Bordeaux, le 4 mai, pour les demi-finales de la Champions Cup
puis un autre à Toulon, où les champions de France tenteront de
sécuriser l’une des deux premières places du Top 14 et donc leur
billet direct pour les demi-finales.

Mais dès samedi, les hommes d’Ugo Mola disputeront un véritable
choc face à Castres. Et pas seulement parce qu’il s’agit du derby
de la Garonne malgré les dires de l’entraîneur toulousain. «
Non, non ce n’est pas un derby, c’est la 22^e journée il
me semble c’est ça ? Merci à vous », a-t-il lancé en
conclusion de sa conférence de presse d’après-match, dimanche.

Le Stade Toulousain n’a pas aimé…

Mais quelques minutes plus tôt, l’ancien Dacquois avait lancé
les hostilités. « On a eu droit à une belle déclaration de
leur président nous concernant. On va se préparer, on les
accueille bien, on les met au Stadium donc on va se préparer à
faire un bon match contre Castres », avait-il en effet
lancé, faisant là référence à un courrier adressé par Pierre-Yves
Revol à Yann Roubert, président de la Ligue Nationale de Rugby.

Dans ce courrier, le président du Castres Olympique avait
fustigé la mansuétude de la Ligue dans l’affaire Jaminet.
« Il faut aller plus loin avec des sanctions relatives à
l’interdiction de recrutement et au retrait de points »,
avait-il lancé, ajoutant : « L’heure est venue de faire
évoluer nos règlements vers plus d’efficacité et de transparence
pour passer à un stade de sanctions plus dissuasives » « Le passé
est derrière nous et mon propos ne vise pas à stigmatiser l’un ou
l’autre, avait-il pris la peine de préciser. Mais pour
rester crédibles nous devons apporter une réponse forte. » Des
mots durs mal vécus par les Toulousains.