Steve Simon va quitter ses fonctions
L’Américain Steve Simon, patron
de la WTA depuis 2015 va quitter son poste en décembre prochain,
comme l’a annoncé le communiqué de l’instance du tennis féminin ce
jeudi.
10 ans après son arrivée, Steve Simon (70 ans) va donc quitter
la présidence de la WTA au mois de décembre 2025. L’année dernière,
il avait déjà évoqué sa volonté de partir. L’été dernier, ses
fonctions de président et de directeur général avaient été
dissociées, permettant à Portia Archer d’occuper le poste de DG.
Cette décision va permettre d’entamer le processus de transition
pour nommer une nouvelle personne à la présidence du circuit
féminin.
Au cours de son mandat, Steve Simon a notamment lancé la
Fondation WTA, qui a pour mission de soutenir les femmes dans le
monde en rapport avec les communautés de la WTA « afin de
promouvoir l’égalité, l’éducation, le leadership, la santé et le
bien-être ». L’actuel PDG a également mis l’accent sur le
développement du tennis féminin et sa pérennisation, ainsi que la
rémunération des joueuses. Quelques évènements ont pourtant entaché
sa présidence comme l’affaire Peng Shuai.
Des décisions critiquées
Le mandat de Steve Simon n’aura pas été de tout repos. En 2021,
la disparition de la Chinoise Peng Shuai, ancienne numéro 1
mondiale en double avait contraint le président de l’instance
féminine de tennis à suspendre les tournois en Chine. « En bonne
conscience je ne vois pas comment je peux demander à nos athlètes
de participer à des tournois quand Peng Shuai n’est pas autorisée à
communiquer librement », avait-il expliqué. Peng Shuai avait
disparu à la suite de ses propos accusant un haut dirigeant du
Parti Communiste chinois de violences sexuelles. Mais en 2023, le
circuit a fait son retour en Chine, alors qu’aucun signe de
changement n’était visible dans ce contexte.
La guerre en Ukraine a ensuite été un autre évènement marquant
de sa présidence. Après le début de la guerre entre la Russie et
l’Ukraine, Lesia Tsurenko (275e joueuse mondiale) l’avait accusé
d’abus psychologiques. Elle n’avait pas pu disputer son match face
à Sabalenka à Indian Wells en raison d’une crise de panique
survenue après une discussion avec Steve Simon. « Il m’a dit que
lui-même était contre la guerre, mais que si des joueurs russes ou
bélarusses la soutenaient, c’était leur propre opinion, et que
l’opinion des autres ne devait pas me déranger », avait confié la
joueuse ukrainienne.
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