Tadej Pogacar, c’est déjà terminé !
Pour de nombreux observateurs, au
vu des dix premiers jours, le Tour de France 2025 ne peut pas
échapper à Tadej Pogacar.
Le moment de vérité approche sur le Tour de France. Ce jeudi
marquera en effet le début de la haute montagne. Un moment
forcément particulièrement attendu pour jauger des forces en
présence. Mais pour beaucoup, cette 12e étape ne devrait
faire que confirmer la domination de Tadej Pogacar sur ses rivaux,
Jonas Vingegaard en tête.
Depuis le début du Tour de France, le Slovène n’a toujours pas
été pris en défaut malgré les efforts de la Visma-Lease a bike et
il a au contraire profité de chaque opportunité qui lui était
offerte pour prendre du temps au coureur danois. Au point de
compter déjà 1’17’’ d’avance sur son principal rival. Un écart qui
apparaît d’ores et déjà rédhibitoire pour Jérôme Coppel.
« Pour moi, il n’y a déjà plus vraiment de suspense,
sauf chute ou autre… Pogacar est au-dessus », a-t-il
confié dans les colonnes de Ouest-France, avant de pointer du doigt
la tactique de la Visma-Lease a bike: « Je n’arrive
pas à la lire. Leur travail de sape, pour essayer d’isoler Pogacar,
ne fonctionne pas vraiment. Il faut que leurs leaders tentent
quelque chose, sinon ça ne sert à rien. Je trouve dommage qu’ils ne
vont jamais au bout de leur plan. »
« Tadej Pogacar pourrait presque être sur la défensive
jusqu’à Paris… »
« Leur idée, c’est peut-être que Vingegaard est meilleur en
troisième semaine. Mais le Pogacar qu’on voit depuis l’année
dernière n’a rien à voir avec 2022 et 2023 », a-t-il renchéri,
ajoutant : « C’est à Visma d’attaquer. C’est Jonas
Vingegaard, le chasseur, qui doit récupérer du temps. Pogacar, il
pourrait presque être sur la défensive jusqu’à Paris…»
Et le 13e du Tour de France 2011 n’est pas le seul à
considérer que Tadej Pogacar a déjà course gagnée. Il en est de
même de Cyrille Guimard. « Pogacar a dû acheter un paquet
de bonbons de sagesse et maîtrise la course, mais il la maîtrise
bien, intelligemment, a-t-il expliqué. Il fait les efforts
au moment où il faut les faire, c’est-à-dire qu’il n’en a
pratiquement pas fait depuis le départ, en dehors du contre la
monte mais là tout le monde est à égalité. »
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