Thierry Henry, le choc
En plateau sur CBS Sports, mardi
soir, Thierry Henry a vibré comme jamais devant le spectacle
proposé par l’Inter Milan et le Barça.
Six jours seulement après un match aller déjà particulièrement
spectaculaire, l’Inter Milan et le FC Barcelone ont remis le
couvert, mardi, lors du match retour, offrant aux spectateurs et
téléspectateurs un incroyable scénario, riche de rebondissements en
série.
Crucifiés en prolongations, les Barcelonais accusaient le coup
au coup de sifflet final. Après avoir semblé au bord du gouffre en
première période, au point d’être menés 2-0, les Blaugrana avait
totalement renversé la situation et ont bien cru arraché leur
billet pour la finale grâce au but inscrit par Raphinha à la
88e minute. Mais c’était sans compter sur l’égalisation
des Milanais dans le temps additionnel.
Digérer cette élimination ne sera pas chose aisée pour le Barça.
« Tu te demandes: ‘est-ce que ça s’est produit?’ J’ai été
dans cette situation après avoir perdu une finale de Coupe du monde
(contre l’Italie en 2006) et de Ligue des champions (avec Arsenal
contre le Barça en 2006), tu te réveilles et tu te dis: ‘est-ce que
c’est arrivé? J’ai rêvé?’ Ce n’est pas un rêve d’ailleurs mais un
cauchemar. C’est dur », a expliqué Thierry Henry le plateau de
CBS Sports.
Pour Thierry Henry, le Clasico tombe à pic
Le Barça n’aura toutefois pas le temps de s’apitoyer sur son
sort. Il a en effet rendez-vous ce dimanche avec le Real pour le
compte de la 35e journée de Liga. Une rencontre qui
pourrait s’avérer décisive dans la course au titre. « Le
match que tu veux pour que ça ne dure pas trop longtemps, c’est de
jouer le Real Madrid. La situation qui peut te remettre dedans en
championnat, c’est le clasico », a-t-il souligné,
ajoutant: « Que tu sois OK ou non, ça arrive direct. Vous
avez quatre points d’avance, tu peux presque le faire (remporter le
titre) en gagnant le match contre ton rival. Tu ne dors pas, je ne
sais pas s’ils vont dormir ce soir. De toute façon, même quand tu
gagnes, tu ne dors pas parce que tu es trop excité. Mais quand tu
perds… »
Thierry Henry semblait lui-même avoir du mal à se remettre de
ses émotions. « C’est la meilleure confrontation que j’ai
jamais vue en Ligue des champions », a-t-il asséné après
l’égalisation arrachée par Acerbi, ajoutant quelques minutes plus
tard : « Je suis fatigué. C’est
trop. »
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