Trent Alexander-Arnold, le verdict tombe
Trent Alexander-Arnold a retrouvé
Anfield pour la première fois depuis l’annonce de son départ de
Liverpool en fin de saison. Le résultat est sans
appel.
Cela aurait pu être un match décisif dans la course au titre.
Mais comme tout est plié, après Liverpool-Arsenal (2-2), les médias
anglais s’attardent sur le cas de Trent Alexander-Arnold.
Le latéral anglais jouait dimanche à Anfield pour la première
fois depuis l’annonce de son départ en fin de saison. Le verdict a
été cinglant, puisque le n°66 des Reds a été sifflé par son propre
public au moment de son entrée en jeu. En Angleterre, en
comparaison avec d’autres pays, il est assez rare de voir un joueur
hué dans son propre stade. Dominik Szoboszlai, d’ailleurs, n’a pas
eu l’air d’apprécier le traitement réservé à son coéquipier.
Pour Trent Alexander-Arnold, visiblement, certains supporters de
Liverpool n’ont pas digéré cette décision de partir. Ils auraient
aimé qu’il imite Mohamed Salah et Virgil van Dijk, qui arrivaient
en fin de contrat eux aussi mais qui ont décidé de prolonger
l’aventure. Ou plutôt, ils auraient sans doute souhaité que le
natif de la ville suive les traces de Steven Gerrard, enfant du
Merseyside lui aussi, formé au club, toujours resté fidèle à
Anfield malgré l’intérêt d’autres géants du pays ou du
continent.
Douleur immense pour Trent Alexander-Arnold
Le comportement des fans de Liverpool, ou en tout cas de ceux
qui ont sifflé Alexander-Arnold, a été critiqué par Rio Ferdinand,
qui y voit une contradiction avec la devise des Reds
(« Vous ne marcherez jamais seuls »), promesse
d’un soutien indéfectible. Jamie Carragher, ancienne gloire des
Reds, a été « surpris » de voir autant de
spectateurs réagir de la sortir.
« Personnellement, je ne pense pas qu’un joueur
qui porte ce maillot rouge et qui a remporté des trophées doive
être hué », a regretté l’ancien défenseur des Reds.
Même son de cloche du côté de Michael Owen, qui avait quitté
Liverpool pour le Real Madrid en 2004. Revenu à Anfield sous
d’autres couleurs, il avait été conspué. « Je me souviens
d’être assis dans le salon des joueurs après avoir joué contre
Liverpool pour Newcastle. Ma famille et moi étions en larmes, car
je venais d’être hué par les miens,
déplore le Ballon d’Or 2002. J’ai encore du mal à le
comprendre, donc je suis probablement la personne la plus proche
sur la planète qui sait exactement ce que l’on ressent lorsqu’on
est à la place de Trent en ce moment. Il doit être mortifié.
Trent partira maintenant en sachant que les gens l’ont hué, et
c’est difficile de s’enlever ça de la tête, malgré ce qui s’est
passé ces vingt dernières années. »
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