« Un gros truc va sortir »: Tony Parker, la grande annonce
Alors que l’ASVEL est en
difficulté financière, Tony Parker fait le point sur son club et
espère “voir quelque chose de grand arriver”.
Les temps sont durs pour Tony Parker. Le propriétaire de
l’ASVEL, lâché depuis plusieurs mois par son sponsor principal
Skweek, va devoir remettre la main au portefeuille pour éviter le
pire à son club. Alors que
la section féminine a été rétrogradée en ligue régionale en
première instance, une décision dont il va faire appel,
l’ancien meneur de jeu français (43 ans) refuse d’entendre parler
de faillite du club rhodanien.
« Il y a eu beaucoup de rumeurs, de gens qui aiment
parler. Mais en dix ans, on n’avait jamais eu aucun problème,
assure-t-il dans les colonnes du quotidien L’Equipe.
Sans notre plus gros sponsor, qui ne paie toujours pas et en
qui nous ne sommes pas les seuls à avoir eu confiance, tout irait
bien. Il n’y a jamais eu de risque de rétrogradation. Le
plus important est d’avoir laissé passer la
tempête. »
« On a regardé plusieurs solutions et au final, on a
décidé de régler cela en interne, entre actionnaires, pour
continuer cette aventure où tout le monde a beaucoup investi et où
on est à l’aube, je crois, de voir quelque chose de grand
arriver… », enchaîne le quadruple champion NBA avec les
San Antonio Spurs. Ce quelque chose de grand, c’est le projet de
plus en plus concret de création d’une NBA Europe.
Tony Parker annonce du lourd
La ligue nord-américaine souhaite s’implanter sur le Vieux
continent, et elle pourrait le faire en accord avec l’Euroligue et
la FIBA. Des discussions ont déjà eu lieu en ce sens, et c’est dans
cette direction que pousse « TP »: « C’est l’une
des raisons pour lesquelles on a décidé de mettre en stand-by notre
recherche et nos discussions avec des fonds, pour dans un premier
temps régler les choses entre nous. »
« On attend des annonces fortes sur la future ligue qui
arrivera en Europe, dont je continue de croire et de rêver qu’elle
sera une association entre la NBA et l’Euroligue, poursuit-il.
Je pousse pour un accord. Un gros truc va sortir, on investit
tous avec ça en tête. Quand cela se concrétisera, la valeur du club
ne sera plus la même. » Quand ? Avec quelle formule
et quels clubs ? Pour l’instant, le flou est total.
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