Wembanyama n’a pas suffi
Déjà sacré à deux reprises, deux années de suite du temps de l’ère Joakim Noah, Florida a ajouté un troisième titre de NCAA à son palmarès ce lundi soir à San Antonio en s’imposant face à Houston à l’arraché (65-63). Au même titre que Carl Lewis ou Hakeem Olajuwon, Victor Wembanyama était présent au bord du parquet. Son soutien n’a pas suffi aux Cougars, renversés en toute fin de match.
Les Gators sacrés sous les yeux de… Victor Wembanyama. Déjà titré à deux reprises lors de ce fameux doublé de 2006-2007 du temps où Joakim Noah, élu meilleur joueur du Final Four la première année, faisait les beaux jours de l’équipe de la célèbre université de Gainesville, Florida a de nouveau remporté le Graal en NCAA, ce lundi soir à San Antonio dans un Alamadome plein à craquer – cette finale de la March Madness avait attiré près de 70 000 spectateurs – et où s’était majoritairement massés les nombreux fans de ces Gators qui succèdent donc à Uconn, sacré l’année dernière. Tombeur des Blue Devils de Duke et de la future superstar de NBA Cooper Flagg en demi-finales deux jours plus tôt, Houston constituait l’outsider parfait avant cette finale opposant les Cougars aux Gators sur le parquet texan.
Jusqu’au bout, les joueurs locaux ont cru pouvoir décrocher ce premier titre de champion. Malgré douze longueurs d’avance au début de la seconde mi-temps et une ultime possession qui doit laisser beaucoup de regrets à LJ Cryer, meilleur marqueur de son équipe avec 19 points, et à ses coéquipiers, Houston s’est toutefois fait renverser par les Orange et Bleu, portés par leur arrière vedette Walter Clayton sorti de sa boîte après la pause (11 points, tous inscrits en seconde période, et 7 passes) mais surtout par Will Richard, l’un des héros de la soirée avec 18 points à son compteur final.
Une fin de match de folie !
Le futur vainqueur, qui n’avait plus fait la course en tête depuis la 5e minute, est repassé devant à l’attaque de la… dernière minute lors de cette fin de match complètement folle. Les Cougars ont donc eu ensuite ce ballon pour égaliser ou même arracher la victoire (et le titre) mais ont perdu cette balle qui coûtait si cher.
Même le soutien courtside de l’ex-superstar des Rockets (la franchise NBA de Houston), de la légende de l’athlétisme Carl Lewis ou encore de… Victor Wembanyama, venu en voisin et qui a signé là sa toute première apparition publique (hormis celles sur le banc des Spurs lors de certains matchs de son équipe à domicile) depuis qu’il a disparu des parquets pour soigner cette thrombose veineuse dans l’épaule droite, n’y a rien fait. Dix-huit ans plus tard, c’est donc Florida qui s’est offert le luxe de renouer avec son glorieux passé, marqué de l’empreinte de Joakim Noah. Ce dernier n’était pas présent lundi à l’Alamadome. Maillot des Gators sur le dos, il n’a pas manqué néanmoins de supporter ses anciennes couleurs.
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