Zinedine Zidane, une infidélité à 100 M€ ?
Fortement pressenti pour prendre
la suite de Didier Deschamps sur le banc de l’équipe de France,
Zinedine Zidane va devoir prendre ses distances avec Adidas, son
équipementier historique.
A peine ouverte, la succession de Didier Deschamps semble déjà
réglée. Pour beaucoup, il semble évident que Zinedine Zidane
succédera à son ancien capitaine chez les Bleus. Sans club depuis
la fin de son aventure au Real Madrid, le Marseillais ne cache plus
depuis plusieurs mois son envie de « boucler la
boucle » en s’asseyant sur le banc de l’équipe de
France.
Interrogé a lendemain de l’annonce de Didier Deschamps, Philippe
Diallo a pris soin de botter en touche. Il n’en a pas moins profité
pour dire tout le bien qu’il pensait de l’ancien meneur de jeu.
« Je n’entrerai pas dans ce débat. Didier a deux ans de
contrat et, par respect pour lui, son staff et les joueurs, la
question de sa succession ne se pose pas aujourd’hui »,
a-t-il ainsi confié, ajoutant : « Il est l’un
des monuments du football français et du football mondial. C’est
lui qui a contribué à cette première étoile sur notre maillot […]
J’ai vu qu’il avait eu des résultats de très grande qualité avec le
Real Madrid. Il a déjà remporté le plus beau des trophées, la Ligue
des champions, à plusieurs reprises. Donc, il a démontré là aussi
l’étendue de son talent. »
Zinedine Zidane contraint de porter du Nike ?
Aussi favori soit-il à la succession de Didier Deschamps,
Zinedine Zidane va néanmoins devoir répondre à quelques questions
au premier rang desquelles son partenariat de longue date avec
Adidas alors que la FFF a signé un accord historique à 100 M€ avec
Nike, courant jusqu’en 2034. « À mon sens, il n’y a rien
d’insurmontable. Les choses sont même relativement confortables
dans le sens où la Fédération a dix-huit mois pour définir les
périmètres de chacune des deux marques », a confié à cet
effet auprès du Parisien Virgile Caillet, spécialiste du marketing
sportif.
« En tant que sélectionneur, il serait forcément tenu
de porter les tenues officielles, a prévenu Vincent
Chaudel, cofondateur de l’Observatoire du sport
business. Mais s’il est invité dans une émission où il est
suivi dans son quotidien par exemple, ce serait un peu différent.
On peut imaginer une plus grande tolérance. »
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