Zverev regrette un « manque de cohérence »
Lors de sa conférence de presse
d’avant tournoi, Alexander Zverev a regretté le manque de cohérence
entre les tournois du Grand Chelem, Roland-Garros étant le dernier
Majeur où sont encore présents les juges de ligne, alors que les
autres ont cédé à l’arbitrage électronique.
En juillet prochain, Wimbledon deviendra le troisième tournoi du
Grand Chelem à adopter l’arbitrage électronique, alors que l’US
Open et l’Open d’Australie y sont passés depuis 2021, et tous les
autres tournois ATP depuis le mois de janvier. Et Roland-Garros
dans tout ça ? Le tournoi parisien a décidé de conserver ses juges
de ligne, au moins encore pour l’édition 2025.
Un manque d’unité que regrette Alexander Zverev, finaliste l’an
passé, qui l’a fait savoir lors de sa conférence de presse
d’avant-tournoi. « Je pense que cette décision montre avant
tout que les tournois du Grand Chelem et l’ATP ne peuvent tout
simplement pas se mettre d’accord. Il n’y a aucune cohérence.
Chacun fait ce qu’il veut. Ils doivent s’asseoir à la même table et
établir des règles uniformes pour le tennis. On joue toute l’année
sans juges de ligne, et tout à coup, ici, il faut rejouer avec.
C’est différent aussi pour les joueurs. D’un coup, il faut de
nouveau faire attention. »
Le n°3 mondial n’a pas pris parti entre l’arbitrage humain et
électronique, mais il a tout de même rappelé la grose erreur
arbitrage de sa finale de l’an passé perdue contre Carlos Alcaraz :
« Malgré les juges de ligne et le superviseur, une énorme
erreur a eu lieu. Je ne dis pas que j’aurais gagné ce match ou
autre chose, mais entre 2-2 dans le cinquième set et 3-1 dans le
cinquième, il y a une énorme différence. »
Mauresmo : « Ce n’est pas
encore au point »
Interrogée à ce sujet cette semaine dans Clique, sur
Canal+, la directrice de Roland-Garros Amélie Mauresmo
regrettait le manque de fiabilité de l’arbitrage électronique :
« Autant c’est acquis et ça fonctionne pour tous les tournois
sur surface dure, autant sur terre battue, on a encore cette
spécificité. Les joueurs voient une marque, et si ça ne colle pas
tout à fait avec ce qu’ils vont voir sur l’écran… Ce n’est pas
encore au point. Les joueurs sont très partagés sur le sujet. Pour
l’instant, on garde nos juges de ligne. On n’est pas fermé, dans le
futur, car il faut s’adapter, se moderniser le cas échéant, mais on
ne se modernisera que si on quelque chose de fiable à
100%. »
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